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Monstres vs Aliens (3D)


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DreamWorks Animation sort deux films par an. Le premier de cette année est Monstres vs Aliens, distribué en 2D et en 3D (avec ce fameux débat concernant le surcout lié aux lunettes dolby 3D). Si le 3D semble l'avenir du cinéma, il lui aura fallu prendre son temps. Des départs dans des salles spécifiques telles que la géode aux blockbusters à distribution mondiale, plus de 10 ans se sont écoulés. Il aura notamment fallu que les salles s'équipent en projecteurs numériques.

Pour la petite histoire, on se rappèlera que la première vraie tentative de proposer de l'entertainment 3D revient à Robert Rodriguez et son Spy Kids 3D. Petit budget de moins de 40 millions de dollars et une belle rentabilité. Depuis ? Pas grand chose. Le marché 3D s'est libéré seulement l'année dernière avec Voyage au Centre de la Terre et Bolt. Le succès de ces deux films montre la viabilité de la 3D au cinéma.

La 3D c'est effectivement le principal intérêt de Monstres vs Aliens. Ce fut ma première expérience 3D au ciné et j'ai vraiment adoré. Les réalisateurs incluent quelques scènes qui montrent l'intérêt réel de ce medium pour l'immersion. Dans son ensemble, Monstres vs Aliens reste une production DWA classique, avec un bon rythme, des clins d'oeils cinématographiques (ET, Rencontres du Troisième Type, Independece Day). Des bons sentiments aussi, comme on peut s'y attendre, sans aucune finesse. On est bien loin de Wall-E, mais les films ne s'adressent pas vraiment à la même cible.

Le casting en VO est vraiment excellent, avec une mention spéciale pour Seth Rogen qui me fait toujours mourir de rire.

Techniquement, le film n'impressionne pas au niveau des textures mais le nombre de détails, la physique, les effets de transparence sont excellents.

Monstres vs Aliens se déguste comme Madagascar en 2005 : un film familial qui n'a pas d'autre ambition que celle de divertir son public (même si on est au dessus de Over the Edge ou Cars). La 3D est un apport majeur.

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Pour info (parce que du coup j'étais allé vérifier) : Bolt, c'est Volt en VF :p

Pour Voyage au centre de la terre, il était particulièrement mauvais.

J'espérais passer un bon moment, même si je n'attandais pas grand chose de la 3D (vu que j'étais dans un cinéma classique...), et le seul intérêt que ce film pouvait avoir était justement de le voir en 3D. Nombre de scènes étaient amenées (avec des gros sabots) pour provoquer un effet 3D (bien souvent hors propos, juste là pour lui-même)...

Pour Monstres vs Aliens, je me tâtais un peu pour emmener les garçons le voir (même si je n'ai pas besoin d'eux comme excuse, j'assume tout à fait mon goût pour les animés :) ), mais la douleur encore cuisante de Voyage au centre de la terre ... :)

Et je suppose que dans un cinéma classique (un multiplexe Gaumont), vu que les projections ne restent qu'en 2D, l'intérêt doit être bien moindre.

Et j'ai pas envie de me taper 2x2h de route pour aller voir un film dans l'une de la quarantaine des salles 3D de France.

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  • 2 semaines après...
  • 2 semaines après...

T'as oublié les quelques messages véhiculés par DW : la pollinisation dans Bee Movie, au hazard ou de bonnes grosses phrases de second degrès qu'on ne retrouve que très rarement chez Pixar. Même si l'arrivée effervescente de Brad Bird a mis un peu de folie dans tout ça. Sinon faut bien avouer que Toy Story 1 ou Cars, ça casse vraiment pas 3 pattes à un canard.

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  • 1 mois après...

Le message d'un film, ou toute autre œuvre artistique, n'a que très peu d'importance, au contraire de la manière dont il est délivré. Il semble qu'effectivement leurs films sont entièrement basé sur le second degré, au détriment d'aspects un peu plus importants comme le screenplay ou le développement des personnages, entre autres. Ma copine avait insité pour que je voie Madagascar et je l'ai trouvé remarquablement ennuyeux, avec des personnages aussi dense qu'une peinture de Yoko Ono et une inondation énervante de pop culture.

Tout n'est certainement pas bon chez Pixar, Cars est par exemple profondément débile, mais ils ont clairement une démarche différente au niveau de la narration et des personnages; ainsi même si Toy Story ne m'emballe pas vraiment, je peux au moins voir que les personnages évoluent de manière plus ou moins crédible au cours du film et qu'ils ont des petites touches qui leur donnent de la personalité, c'est même encore plus raffiné dans leurs films suivants comme Finding Nemo ou Monsters Inc. De plus, alors que Dreamworks n'arrive qu'à sortir le même pabulum, avec Ratatouille Pixar est arrivé à atteindre un autre niveau que ce qu'ils avaient fait auparavant. Belle évolution!

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[...]Wall-E arrive au Panthéon de l'animation digitale.

"Panthéon"...

Ne dis pas ça, malheureux ou bien un type en chapeau et à l'air pincé va se sentir obligé d'y rentrer une rose à la main et de s'y perdre dedans. :p

"Entrez, Pixar Moulin !..."

C'est vrai que Wall-e relève de la performance. Donner autant de vie à deux objets par définition sans vie, si ce n'est quelques bipbips, c'est impressionnant.

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Je n'ai pas aimé Wall-E, parce que j'ai trouvé qu'il ratait sa cible (enfants comme parents) et je l'ai trouvé vaguement déprimant, mais je dois avouer que techniquement il est très réussi, et les gens qui ont bossé dessus ont bien du talent.

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