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Re: Ahurissant : fouille agressive de gendarmes en


Dude76

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J'ai reà§u ça par mail, et j'avoue que je trouve ça ahurissant que des forces le l'ordre se permettent d'humilier ainsi des mineurs:

Objet : TR: FW: TR: Efficacité nulle, Honte maximale!

Je rajoute quelques liens car j'ai douté un peu au début quand même ... Mais c'est hallucinant .... :

http://www.lejdd.fr/cmc/societe/200849/gers-une-descente-qui-passe-mal_169773.html

http://sud.france3.fr/info/midi-pyrenees/49231400-fr.php

En attaché, un professeur témoigne (répondeur "Là -bas si j'y suis" France-Inter)

Courrier des lecteurs Politis 1029

jeudi 4 décembre 2008

Témoignage

Zoé, 13 ans, élève de 4e au collège de Marciac (Gers)

Il nous l'avait dit, le CPE [conseiller principal d'éducation], que des gendarmes allaient venir faire une prévention pour les classes de 4e et de 3e. Mercredi, toutes les classes sont entrées en cours comme à  leur habitude, en suivant les profs. à€ peine dix minutes plus tard – nous étions assis –, deux gendarmes faisaient déjà  le tour de la salle où nous étions. La prof les regardait en nous disant : « Ils font leur ronde. » Elle n'était a priori au courant de rien, bien sà»r. Soudain, la porte s'est ouverte, laissant entrer deux gendarmes… Enfin non, pas exactement. Il y avait un monsieur chauve habillé en militaire (le maà®tre-chien) et un gendarme très gros. Le chauve nous a dit : « Nous allons faire entrer un chien ! Mettez vos mains sur les tables, restez droits, ne le regardez pas ! Quand il mord, ça pique ! » Il est sorti deux minutes et est revenu avec deux autres gendarmes et le chien. Les gendarmes se sont placés aux deux extrémités de la classe tandis que le dresseur regardait son chien déjà  à  l'Å“uvre. Le chien s'appelait Bigo. Bigo s'est acharné sur plusieurs sacs, en mordant et arrachant tout ce qui dépassait. Quand à  la prof, elle restait derrière son bureau, bouche bée.

Le chien s'est attaqué au sac de mon amie, à  cà´té de moi. Le dresseur a claqué des doigts en disant : « Sortez mademoiselle, avec toutes vos affaires ! » Plusieurs personnes de la classe sont ainsi sorties. Le chien vient alors sentir mon sac. Voyant que le chien ne scotchait pas, que rien ne le retenait, le dresseur lui a fait sentir mon corps avant de s'empresser de me faire sortir. Dehors, m'attendait une petite troupe de gendarmes… Enfin, non, pas dehors : nous étions entre deux salles de classe. Me voyant arriver, ils se dépêchèrent de finir de fouiller une autre fille. Mon amie était déjà  retournée dans la classe. Quand ils eurent fini, ils s'emparèrent de mon sac et le vidèrent sur le sol. Un gendarme me fit vider les poches du devant de mon sac. […] Le gendarme qui fouillait mon sac vida ma trousse, dévissa mes stylos, mes surligneurs et cherchait dans mes doublures. […] La fouilleuse me fit enlever mon sweat sous le regard des deux autres gendarmes. Un gendarme à  terre disséquait mes stylos, un autre le surveillait, un autre regardait la fouilleuse qui me fouillait et le reste de la troupe dehors. Ne trouvant rien dans ma veste, elle me fit enlever mes chaussures et déplier mes ourlets de pantalon. Elle chercha dans mes chaussettes et mes chaussures. Le gars qui nous regardait dit à  l'intention de l'autre gendarme : « On dirait qu'elle n'a pas de hash, mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier ! On ne sait jamais… » Ils ont souri, et la fouilleuse chercha de plus belle ! Dans les replis de mon pantalon, dans les doublures de mon tee-shirt sans, bien sà»r, rien trouver. Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte ! Je dis : « C'est bon, arrêtez, je n'ai rien ! » La fouilleuse s'est arrêtée, j'ai remis mon sweat, et mon fouilleur de sac m'a dit : « Tu peux ranger ! » […]

Y'avait un mp3 accompagnant le mail, lecture par un journaliste du témoignage du prof; je ne sais pas si on peut le trouver facilement sur le net.

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Oui, c'est sur qu'on en a beaucoup mois parlé que quand De Filippis c'est fait cueillir chez lui à  6h du mat' ...

Ce qui parait troublant dans cette affaire, c'est le principal qui dit qu'il s'agissait pour lui d'une opération "prévention" alors que le policiers ont dit qu'il était tout à  fait au courant que c'était une descente (à  sa demande même je crois).

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(grmbl de suscribe précoché )

hallucinant ...

je sais pas, mais bon, y a pas une violation des droits de l'homme ou autre connerie du genre, parce que sérieux, on me fait ça, je préfère encore être mordu par le chien : lui au moins n'a pas de préjugés.

( et je peux ensuite porter plainte contre le maà®tre chien parce qu'il n'a pas sà»t maà®triser son "outil de travail" )

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Bah, si c'est une école privée, et si c'est le directeur qui donne le droit, alors la police ou la gendarmerie peut venir. Et uniquement si le directeur donne son accord.

Pour le public, je crois que c'est exactement la même chose...

Cela n'excuse en rien les prétendus excès (je dis prétendus, parce qu'il n'y a pas eu jugement...)

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Non mais c'est normal, les jeunes c'est rien que des petits délinquants qui fument de la drogue, faut les mater tôt ces petits merdeux.

(j'écris sous la contrainte de l'adjudant-chef, comme il saut pas écrire c'est moi qui suit chargé de le faire à sa place)

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