momo 18 Posté(e) le 11 décembre 2007 Partager Posté(e) le 11 décembre 2007 Juste qu'ayant beaucoup de temps libre, je me suis intéressé légèrement ( c'est à dire sans dépenser l'argent que je n'ai pas) aux procédés photos "alternatifs" ( essentiellement en trainant sur http://www.alternativephotography.com). Je susi tombé plus ou moins amoureux de la cyanotypie, bon c'est vrai que dégoter du ferricyanure de potassuim et du citrate d'ammonium ferrique n'est pas vraiment à ma portée, mais je me demandais justement si parmis les fanas de photos qui traienent ici, l'un de vous avait joué avec ces processus et ce qu'il en pense ? au passage : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyanotype et un exemple plus parlant : Lien à poster
UniKorn 2 Posté(e) le 11 décembre 2007 Partager Posté(e) le 11 décembre 2007 C'est beau, on dirait du sépia inversé ! Toi aussi, avec moi, vulgarise le langage technique. Lien à poster
TeKa 8 Posté(e) le 11 décembre 2007 Partager Posté(e) le 11 décembre 2007 J'avais fait mumuse avec un stenope il y a quelques annees, ca compte ? Lien à poster
tbr 13 Posté(e) le 12 décembre 2007 Partager Posté(e) le 12 décembre 2007 Je ne connaissais pas ce truc mais en gros, si je ne me trompe pas, cela consiste en des processus chimiques à "empêcher" que les Magenta, Jaune et noir n'apparaissent et que ne reste QUE le cyan... D'où la CYANotypie. En gros, avec photoshop, passer en mode quadri et cacher les filtres Y, M et K. En revanche, "argyrotype", j'ai trop la flemme pour chercher l'éthymologie de ce mot. Et Google ?... M'en fiche : il est tard. 'fin, je dis peut-être des conneries et trop d'explications tuent le plaisir. Lien à poster
momo 18 Posté(e) le 12 décembre 2007 Auteur Partager Posté(e) le 12 décembre 2007 perdu : il s'agit de concevoir du bleu de prusse qui est (assez peu) photosensible ( aux UV précisément) et dont le develloppement se fait simplement par un lavage à l'eau. c'est de l'argentique sans argent Lien à poster
Loone 22 Posté(e) le 12 décembre 2007 Partager Posté(e) le 12 décembre 2007 L'argentique des pauvres quoi ... ... Lien à poster
tbr 13 Posté(e) le 13 décembre 2007 Partager Posté(e) le 13 décembre 2007 Je croyais que de vouloir de l'argent sans cesse pouvait être un TOC momo > bon, ben v'là quoi... c'est pas enlever 3 couches pour n'en laisser qu'une : le cyan (le "bleu" primaire - méthode soustractive des couleurs) mais n'en mettre qu'une, ce fameux même cyan. Hé bé ! Lien à poster
piotr 0 Posté(e) le 13 décembre 2007 Partager Posté(e) le 13 décembre 2007 TBR ça n'a rien à voir avec le cyan du modèle soustractif, c'est simplement la couleur d'un réactif qui n'est sensible qu'à une longueur d'onde déterminée, exactement comme le nitrate d'argent ou le sépia. Ton image sera toujours monochrome de toutes manières, au lieu d'être en niveaux de gris elle sera en niveau de bleus, et même en niveaux de bleu de Prusse. Je le répète, monochrome au sens où la réaction chimique finale ne produit que des nuances de bleu de Prusse (qui pourraient être de marron, ou de vert ou de bleu banane). Pour ce qui est de la monochromie à la sortie, ça ne veut pas non plus forcément dire que l'émulsion photographique n'est sensible qu'à une seule longueur d'onde de lumière. Au début, la plupart des émulsions noir et blanc n'étaient pas sensible aux longueurs d'onde situées dans le rouge, ce qui explique cette image répandue, pour ne pas dire "ce cliché" (ah ah.) qu'il fallait un éclairage rouge (inactinique) pour pouvoir développer ses tirages noir et blanc sans les voiler. Les émulsions, dites orthochromatiques étaient sensibles principalement au bleu et aux UV, et au vert. C'est pour cette raison qu'on a introduit par la suite les émulsions dites panchromatiques (= pan : tous ; chroma : couleur) qui sont elles sensibles à toutes les longueurs d'onde visibles, rouge y compris, la sortie se fera toujours en niveaux de gris. À gauche une émulsion ordinaire, à droite une émulsion panchromatique. Par contre je ne savais pas que les cyanotypes étaient exclusivement sensibles aux UV. Ça explique peut être en partie pourquoi le ciel est presque systématiquement tout blanc, en plus de la surexposition, les rayons UV se dispersent à l'excès dans l'atmosphère, et ce qui produit une brume intenste. En infrarouges c'est le contraire, le ciel apparaît pratiquement noir. Cette histoire de sensibilité à toutes les longueurs d'onde du noir et blanc n'a pas complètement disparu vu qu'en imagerie astronomique (que ce soit amateur ou professionnelle) on utilise très souvent des capteurs CCD/CMOS monochromes ultrasensibles dans toutes les longueurs d'onde, et on reconstitue cette fois une image couleur simplement grâce à un porte filtre contenant des gélatines rouge, vert, bleu, coupure infrarouge, coupure, UV, H-alpha, etc. Ça nécessite un sacré travail de compositage et d'alignement, mais en procédant ainsi, on évite complètement la débayerisation/dématriçage qui existe sur les capteurs d'appareil photo numériques (sauf Sigma) où chaque pixel est en fait le résultat de l'interpolation des données de photosites chacun sensible au rouge, vert, bleu. En compositage CCD, chaque pixel est constitué uniquement et totalement de trois vraies valeurs de rouge, de vert et de bleu (voire d'UV ou d'IR hein), ce qui permet de bénéficier d'une résolution accrue dans le détail et une fidélité dans les couleurs. C'est particulièrement important car les objets astronomiques, qu'il s'agisse de nébuleuses diffuses, d'émission, ou de galaxies, ou même de planètes, changent d'aspect en fonction de la longueur d'onde à laquelle on les observe. Le seul problème est que depuis la terre seule la lumière visible, les infrarouges, une portion du spectre radio et une toute petite portion du spectre UV passe. Lien à poster
PoP 0 Posté(e) le 13 décembre 2007 Partager Posté(e) le 13 décembre 2007 /sound pon.wav :devil Lien à poster
Messages recommandés