Armand LeHess 0 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 Salut à tous ! Y arrive un moment où on se dit que si on veut gagner un peu d'argent, on pourrait monter sa boîte. Mais voilà, comment faire (en pratique et relativement clairement/simplement) pour monter sa boîte ? Est-il nécessaire de se relancer en études un an pour apprendre le nécessaire et suffisant ? Vaut-il mieux se démerder par son rézo de relation pour monter quelque chose plutôt que d'aller voir une banque ? Enfin vlà quoi ! Si vous avez des conseils, xp personnelles etc... je suis preneur. ps : l'étude de marché et l'infrastructure logistique sont facilement trouvables. Lien à poster
Hebus@22 0 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 tu peux te renseigner auprès d'une chambres des métiers / chambre de commerce. Tout dépend de ce que tu veux faire (dresseur de dindons, Gratteur de lichens, ou alors des choses beaucoup plus communes) . Ma femme, de par son boulot, est assez au parfum de ces démarches, donc si tu as des questions... Lien à poster
PoP 0 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 Pour monter ça boite je pense que le minimum est de connaitre ceci par coeur. Avoir un bon réseau est un élement essentiel, ne serait-ce que pour trouver tes premiers clients. Avoir un bon business plan c'est aussi un élément indispensable (voir même obligatoire) : combien de boites ont été montées sur une idée, certes géniale, mais qui n'avait pas de perspectives d'évolution! Lien à poster
Armand LeHess 0 Posté(e) le 31 août 2007 Auteur Partager Posté(e) le 31 août 2007 Le bizness' plan devrait être OK, dans le sens où la prise de risque est limitée de mon côté et que j'ai la possibilité d'avoir un réseau qui m'ouvre des portes en Amérique Latine et en Europe de l'Est. Le fond c'est de la vente de spiritueux. Je ne suis pas l'artisan principal de cette affaire, mais j'apporte mon réseau de relations qui couvre Vénézuéla, Pérou, Mexique, Belgique & Pologne plus une ouverture vers l'Australie prochainement et un point d'entrée au Canada. La logisitique de transport des produits est en cours d'étude et la vente serait assurée au moins sur le bassin Chambérien dans un premier temps. N'étant absolument pas de la partie en commerce et seulement amateur plus ou moins éclairé en spiritueux, je trouve que mon idée (spécialisation en produits alcoolisés premium qu'on ne trouve pas en France) est bonne car je peux accéder facilement au producteur et que la vente en tant que telle ne m'intéresse pas, mais plutôt la découverte de nouveaux produits. Dans mon idée, je suis un intermédiaire, qui prendrait sa "grosse" commission au passage.^^ Mon domaine d'expertise c'est la géologie (donc j'ai une prédisposition génétique pour la bonne bouffe ) et du coup j'ai une connaissance directe du terroir. Lien à poster
Pistolero 0 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 Géologie, bonne bouffe... Tu bouffe des cailloux ou quoi ? Lien à poster
Armand LeHess 0 Posté(e) le 31 août 2007 Auteur Partager Posté(e) le 31 août 2007 Hu hu ! Si tu trouves un géologue qui n'apprécie pas la bonne chaire, c'est que c'est pas un vrai géologue de terrain (ça pourrait être un géochimiste ou un mathématicien qui se reconvertit dedans ^!^'). Lien à poster
tbr 13 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 +1 avec ce que dit PoP. Je rajoute aussi "le nerf de la guerre" : le fric. Evidemment, on entend dire qu'on peut monter sa boîte avec trois agrafes et deux trombones mais c'est un leurre. En effet, si les deux premières années semblent relativement faciles, en général, c'est la troisième année qui est le casse gueule de la plupart des entreprises nouvellement nées. L'URSAAF et les autres organismes pointent leur nez et n'oublient pas de te plumer. C'est l'hécatombe. Il faut donc prévoir le coup et, en conséquence, avoir le budget nécessaire, ne serait-ce déjà pour le matos... sachant que l'investissement de départ n'est pas forcément de l'argent mais du matériel. M'enfin, tout ça doit être expliqué dans le lien que t'as donné PoP. Je concluerai par un élément indispensable : mieux vaut l'appui d'un pro, un comptable, que de vouloir le faire soi-même > chacun son métier. Lien à poster
PoP 0 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 Autre chose importante à garder à l'esprit : avant de se payer une grosse tire et un Duplex les pieds dans l'eau il faut d'abord s'assurer que la boite est pérène. C'est con à dire, mais ça aussi on en voit beaucoup (enfin, moins maintenant, les Start-ups se sont bien moins en vogue maintenant) Lien à poster
Armand LeHess 0 Posté(e) le 31 août 2007 Auteur Partager Posté(e) le 31 août 2007 Merci pour vos conseils ! Ca bouge déjà un peu... En ce qui concerne le fric de départ, je compte(rais) ne pas passer par les banques ou le système "à la Française" frileux. Pour le comptable, j'ai une solution non onéreuse (du moins pour l'instant). Je vous tiendrais au courant pour la suite PS : au fait qui serait intéressé par des rhums vénézuéliens, de la bonne vodka polonaise et des petites choses dangereuse du pérou ? (et qui serait prêt à lâcher plus de 35 euros pour le rhum) Lien à poster
Ghost Line 1 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 De la vraie vodka polonaise, je dis pas Lien à poster
Armand LeHess 0 Posté(e) le 31 août 2007 Auteur Partager Posté(e) le 31 août 2007 ha ben ouais pas du jus de patate macéré dans un carbu de lada (même si c'est pas une bagnole polonaise). ^^ Lien à poster
erector 0 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 Il faut le basique, un business plan et un business model. Pour le reste un capital suffisant pour donner confiance aux providers et avoir une assise suffisante pour s'éviter la case banque. En fonctions du capital penser à des formes sociétales, pour garder un regard sur l'avenir. Car il faut avoir une stratégie de développement en 3 phases, le court terme, le moyen terme et le long terme. Le court terme pour permettre un cash flow de proxenete et avoir le max de liquidité. Le moyen terme pour voir les produits se placent et prendre les décisions, suites aux résultats. Le long terme pour la pérénité du modèle. Lien à poster
tbr 13 Posté(e) le 31 août 2007 Partager Posté(e) le 31 août 2007 Il faut aussi éviter les formules de type "Indépendant" et préférer la SARL, voire l'EURL... ou la SA. La SARL est le meilleur choix en cas de soucis parce qu'en cas de faillite, on ne paie pas de sa propre poche comme le fait un indépendant "Freelance" et, mieux encore, on peut devenir son propre salarié et donc... toucher des indemnités au pire des cas. L'indépendant, lui, est à la fois personne morale et physique, ses deniers personnels paient sa boîte en cas de problème. La faillite tant redoutée l'est encore plus pour lui car elle l'entraîne alors dans le gouffre. Il doit tout rembourser sa vie durant, selon la profondeur de ses pertes et, enfin, les Assedic ou autres indemnités lui passent sous le nez. Maintenant, si devenir entrepreneur était si facile... Il faut aussi avoir le goût du risque donc le prévenir, ne pas vouloir son salaire de 42600 € par mois dans les périodes creuses, ne pas, comme dit PoP d'une autre manière "péter plus haut que son cul" quand on n'a pas encore l'assise nécessaire, toujours prévoir, etc. Ne pas avoir un gros client et un seul car il peut tout ficher par terre... et éviter, même s'il finit par payer, de travailler pour l'Etat si on ne peut tenir les fameux 90 jours (et plus encore > Etat qui allonge les délais) -cas courant - avant d'être payé. > en gros, beaucoup de boîtes se cassent la g***, en plus d'avoir été plumée par l'URSAAF, car elles oublient que le client paie 90 jours après (généralement). Le budget n'était alors pas conséquent. Pire encore : oubli des 90 jours, URSAAF qui pointe son nez, client unique ou plus gros revenu qui va voir ailleurs, le tout en pleine période creuse. Adios la boîte. Ne pas s'endormir sur son succès. Beaucoup de Start-Up ont fait dans l'indescence à coup de centaines de millions sans prévoir que l'eldorado n'existe que dans les rêves : bonjour le réveil !... et les milliers de gens au chômage. Ne pas oublier qu'une entreprise n'est pas que Fric mais surtout personnel, humain, force vive, matière grise, etc. > si seulement c'était respecté. Important ! beaucoup de gens considèrent, du moins en France, que la faillite est négative. Bien au contraire ! Au moins, cela apprend à ne plus l'être la fois suivante. Un célèbre chef d'entreprise a avoué ne prendre que des ex "PD-G" de boîtes en faillite (dans des cas particuliers dont je ne me souviens plus), les jugeant plus aguérris (etc.), et ce chef d'Entreprise n'est autre que... Bill Gates. Véridique. > Il ne faut donc pas avoir peur de se tromper pour mieux apprendre, prendre les conseils de pros plutôt que du copain de l'ami qui n'investit rien, ou du beauf du cousin de la femme... qui "connait un type qui... ", un imbécile, un escroc, un "ruineur". "Les conseilleurs ne sont pas les payeurs" et "On ne fait pas d'affaire entre amis" sont deux adages à garder à l'esprit. ... En toute logique donc, tu ne devrais donc pas suivre mes conseils. M'enfin, je suis passé par là ("indé"). je ne referai plus la même erreur si je recommence. Heureusement. Lien à poster
stormbringer 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 Partager Posté(e) le 1 septembre 2007 J'ajoute mon grain de sel, il existe dans certaines CCI (chambre de commerce et d'industrie) des représentations d'assos d'anciens patrons (exemple, à Brest, l'association EGEE). Parmis eux, certains ont montés leur entreprise, d'autres l'ont "juste" géré, mais c'est une source de renseignements énorme. J'ai eu l'occasion de discuter avec certains membres, pour -bêtement- avoir des conseils sur ma vie professionnelle, quand je tournais en rond. Lien à poster
Romain 0 Posté(e) le 1 septembre 2007 Partager Posté(e) le 1 septembre 2007 Toutes les remarques ici sont justes et pleines de bon sens. Il y a juste la remarque de TBR sur les associés-salariés qui touchent des indemnités en cas de problème. C'est impossible si tu es associé égalitaire ou majoritaire. Quatre trucs me semblent importants pour que cela fonctionne : - Que tu sois hyper-convaincu par ton sujet – que tu puisses en parler pendant des heures parce que tu as la conviction profonde que cela va marcher. Cela veut dire que tu pourras facilement convaincre tes clients et à tes partenaires. - Que tu valides un business plan à 1 an avec des hypothèses raisonnablement optimistes (ça c’est pour montrer à tes partenaires et pour « l’espoir, qui fait vivre ») et un autre (toujours à 1 an) avec des hypothèses très pessimistes (ça c’est pour savoir combien de temps du peux tenir et combien d’argent tu vas perdre). C’est toujours bien de se lancer en sachant à quoi s’attendre. Par principe, tu peux aussi faire un business plan à 3 ans, mais j’ai toujours trouvé que c’était un exercice très périlleux et pas très représentatif de ce que l’avenir réserve. - Dès que tu te lances, il faut que tu aies les repères qui te permettent en temps réel de savoir comment tu te situes par rapport à tes objectifs. En gros, il faut prendre son pouls en permanence, pour ajuster, changer… ou abandonner. - C’est bien d’avoir un comptable ou un expert-comptable dès le départ. C’est important de laisser cette partie à un pro – ça prend du temps et cela évite de faire des bêtises pénalisantes pour la suite. Toi tu dois te concentrer sur la développement et la stratégie. Concernant le « nerf de la guerre » : - Engage tout l’argent personnel que tu peux (mais songe que tu peux le perdre et prends en compte la rémunération minable que tu auras au départ) mais ne donne jamais de caution personnelle. Il ne te sera fait aucun cadeau en cas de liquidation, si ta caution personnelle est engagée. - L’argent le plus facile à trouver est le « love money », celui de tes proches ou de tes amis… avec les risques que cela présente. En tous cas, il vaut mieux demander un peu d’argent à beaucoup de monde (à la différence de « beaucoup d’argent à peu de monde »). - Oublie les banques, elles ne sont d'aucune aide. En revanche, tes fournisseurs peuvent être sensibles à un projet et un business plan bien ficelé et t’accorder dès le départ des délais de paiement. Cela constitue donc une facilité de trésorerie qui est très précieuse pour démarrer. [Je souligne au passage que c'est aujourd'hui la situation en France : les banques ne font pas leur boulot et c'est les entrepreneurs qui prennent le risque d'aider d'autres entrepreneurs]. - Enfin, il y a pas mal de concours et d'aides pour la création d’entreprises. Peu de personnes osent participer, ce qui fait qu'un dossier bien ficelé a toutes les chances d'être soutenu (j'en ai fait l'expérience). Enfin, le livre de Robert Papin (http://www.amazon.fr/Strat%C3%A9gie-pour-Cr%C3%A9ation-dEntreprise-D%C3%A9veloppement/dp/2100507729/ref=sr_1_1/) est une référence. Et je pense qu'une petite formation à la création o'entreprise est toujours utile - renseigne toi, il y a beaucoup d'organismes qui en proposent. Lien à poster
tbr 13 Posté(e) le 1 septembre 2007 Partager Posté(e) le 1 septembre 2007 Ah, je ne savais pas pour le cas que tu cites. j'ai toujours cru que cela était possible. Apparemment, je me suis trompé. Pourtant, n'existe-t-il pas un cas où l'on peut-être son propre salarié ? Super que tu sois encore, même de loin, un lecteur de ce forum. Lien à poster
Romain 0 Posté(e) le 2 septembre 2007 Partager Posté(e) le 2 septembre 2007 oh oui, je passe souvent, même si j'interviens peu. C'est toujours un plaisir de croiser des vieilles têtes... enfin, des vieux pseudos... Concernant le sujet, bien entendu tu peux être ton propre salarié. C'est simplement que tu ne toucheras pas d'indemnités et d'assurance chômage en cas de liquidation, si tu es associé égalitaire ou majoritaire dans le capital. Et si tu es minoritaire, ce n'est même pas systématique, il faut faire une demande préalable dès le lancement de ta société pour savoir si tu seras pris en charge. Lien à poster
tbr 13 Posté(e) le 2 septembre 2007 Partager Posté(e) le 2 septembre 2007 Sympa en tout cas. Et merci pour l'info concernant le salariat des associés. Je rajouterai, en plus de tout ce qui a été dit, qu'il ne faut pas non plus oublier le facteur "Chance" (ou "manque de..."). > On a tout prévu de A à Z, tout planifié et, coup de bol, un événement survient, non prévu, qui donne un avantage indéniable... ou, inversement, c'est bien parti pour et... patatras (!), la récolte de canne à sucre est foutue à cause d'un p*** de cyclone survenu aussi vite qu'il aura disparu. Finie la vente de Rhum : plus de canne à sucre. ... mais comme on n'est pas con, on avait prévu le coup (prévoyance) en ayant de quoi en cas de problème. On peut vendre plus cher puisque le produit est devenu plus rare. Ou, on décide de réassurer les immeubles dont on est proprio une "certaine" somme plus que conséquente et, "coup d'bol", on s'est absenté pile-poil le jour où deux avions de ligne décident de les f*** par terre. :devil Même en planifiant tout, en ayant la plus belle idée, le plus beau dossier, etc., la chance n'est pas négligeable. Parfois, le déclic, l'imprévu fait tout basculer. A l'entrepreneur de faire en sorte que ce coup de pouce du destin tourne à son avantage. J'oserais même dire que c'est une des choses absolument essentielle : le don de savoir saisir la chance quand elle se présente, en dehors de toute autres considérations non moins primordiales, avec cette notion de risque intrinsèque. > Comme dit : remise en question permanente. Lien à poster
Armand LeHess 0 Posté(e) le 3 septembre 2007 Auteur Partager Posté(e) le 3 septembre 2007 Salut à tous ! Mille mercis pour ces précieuses informations. De la naissance de l'idée à son accomplissement, beaucoup de travail en perspective et du temps que je n'ai pas avant janvier 2008. Je garde tous vos conseils en tête Lien à poster
Don_Angelo 27 Posté(e) le 3 septembre 2007 Partager Posté(e) le 3 septembre 2007 A tout hasard, un petit lien qui pourrait servir. Explore bien le site il y a au moins une douzaine d'articles qui pourrait t'intéresser: http://www.lentreprise.com/1/1/ Lien à poster
darhf 0 Posté(e) le 4 septembre 2007 Partager Posté(e) le 4 septembre 2007 Autre élément complètement non technique et néanmoins important si tu es en couple : Si la boîte que tu dois créer devient to principale source de revenu, il faut que ce soit clair pour le conjoint qu'il peut y avoir des périodes sans salaires, et que la boîte peut couler. Faut attendre pour faire des plans d'avenir. Autre chose, je ne pense pas qu'il faille esquiver les banques. Essayer de convaincre un banquier ça permet de mettre en forme ses idées, d'écrire ses plans et de trouver des failles dans son propre raisonnement. Au pire, je pense pas que ce soit du temps perdu, mais effectivement c'est pas facile de leur arracher un financement. Et au mieux ça peut marcher. Lien à poster
tbr 13 Posté(e) le 4 septembre 2007 Partager Posté(e) le 4 septembre 2007 Justement. Sur ce point, il est primordial, en cas de mariage (passé ou futur) de passer IMPERATIVEMENT en contrat "en biens séparés" (les termes exacts ne sont pas ceux-là), ce qui permet de se garder une garantie financière en cas de faillite. En résumé, seul l'un des deux du couple sera touché tandis que l'autre pourra en quelque sorte sauver le navire puisque ne sera touché qu'une seule partie du ménage. > Au montage d'une boîte (en couple) c'est une des conditions sinequanone. Pour ce qui concerne les banques, je ne suis pas convaincu mais bon, tout dépend finalement de l'assise financière de départ (et encore) et, surtout, du "produit" à vendre. Les banquiers sont extrémement frileux à propos de ce qu'ils ne connaissent pas... malheureusement. Pour le coup, ce sont eux qui "n'entreprennent" plus du tout. Lien à poster
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