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Le syndrôme du prince charmant


tbr

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Je n'ai pas le moral, mais alors pas du tout. Et cela n'arrange pas mon insomnie chronique, bien au contraire.

... D'ailleurs, en quoi ce thread - plutôt une usurpation de forum - pourrait-il vous intéresser, hein ?

Je me le demande.

Soit, du haut de ma "pyramide" de 40... ans (non. Pas siècles), je viens enfin de mettre le point sur une chose que je n'arrivais pas à cerner. La naïveté, l'aveuglement m'empêchaient-ils de la voir (cette chose encore indéterminée) ? Peut-être ?

Non. Pas "peut-être". Sûr !

Toujours est-il, venons-en aux faits, que ma femme est atteinte du syndrôme du prince charmant.

Oh, bordel, j'aurais tout de même pu m'en rendre compte avant, con que je suis.

Cette "charmante" créature, en des termes qu'ils sont bien sentis, m'a fait comprendre que "si elle n'avait pas été là, je serais à la rue", "qu'ellle m'a trouvé un appart"... patati et patata.

Patatras ! Bien fait pour ma gueule ! Ma piaule dans le quartier Montorgueil (Paris 2ème) - seul donc "vie merdique" = pas accompagné - est donc pire qu'un appart pourri de l'OPDHLM-92, dans un quartier où flambent les poubelles et où les voisines s'insultent comme des charretières, où volent ldes détritus par les fenêtres et où des gosses plus jeunes que mon fils (3 ans et 1/2) traînent encore dehors à 23 heures passées.

Fin de la parenthèse que je n'asi pas ouverte et revenons à nos moutons (avec un seul t)

Je tourne sa phrase dans le bon sens, voulez-vous : c'est donc grâce à elle que je vis sur un grand pied (quartier guilleret, feux de camp et mots doux). Elle ne serait pas intervenue, ma vie aurait eu autant d'intérêt que celle d'un clochard. Mieux ! D'un crapaud dessécher qu'on retrouve aplati sur less routes bitumées/macadamées des contrées reculées de France et de Navarre.

Merci pour eux, les crapauds/clodos... et pour moi. Oh oui, grâce lui soit rendue. J'ai retrouvé enfin ma condition d'Homme.

Mais quoi, zut alors. elle rêvait d'embrasser le crapaud/"clodo" (que je ne suis pas et n'ai jamais été) pour le transformer en un valeureux prince charmant (niaiseux, Walt Disneyien, etc.) - le fameux syndrôme - et cela n'a pas fonctionné. Je bave toujours.

Pire que tout - encore quelques illusions qui se cassent la figure (on peut encore en avoir à mon âge... de "clochard" naïf) -, j'apprrends de sa propre bouche qu"elle a pitié de moi".

Bref. Pour conclure, j'ai aimé un femme qui a pris pour son p'tit crapaud dans son petit marigaud (moi et ma vie de merde, selon ses dires), et a tenté en vain de tranformer tout ça... par pitié.

Je l'emm***.

Je me tais parce que ça vous fait ch***, je le sens mais à qui - mes amis inconnus - pourrais-je bien me confier ?

J'ai pas le moral, deux gosses, une pouffe daltonienne de la vie (noir ou blanc, pas de nuance dans ses propos et ses actes), un appartement de crapaud/prince raté

... et je n'arrive topujours pas à digérer cette insulte : "j'ai eu pitié de toi".

Bon, allez ! J'm'en remettrai... Peut-être ?

Et comme je suis con, je continuerai de croire que je l'aime alors qu'il n'en est plus rien. Pour les enfants, ces petits diables qui veulent absolument me déconcentrer dès que je veux réviser mes cours sur les couches OSI et les normes ISO fonfons.

Moralité : ne vous mariez jamais. Belle connerie que voilà.

:D

Désolé de vous avoir pris en otages de ma vie. Ne répondez pas si c'est pour dire des conneries, merci.

Amitiés.

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Honnêtement, j'aurai lancé un petit "merci" avec un sourire conquérant, histoire de lui dire "c'est sympa, mais moi j'ai une bite et j'arrive à faire pipi debout". Juste pour lui rappeler que la pitié dont elle parle se rapproche plus à un besoin aussi de son côté.

Donc point, la ptite phrase qui pique, ramenée dans le buffet. Les coups de sang, ça existe, ce n'est pas pour autant qu'il faut remettre l'intégralité en cause.

Maintenant, j'imagine que lorsque cela fait un ptit moment qu'on est en couple... des habitudes s'installent... et l'habituel devient quotidien et ça...

Pis merde, quoi !!

Depuis quand, lorsqu'on est 2, on doit se dissoudre en une entité monocéphale ?

... hauts les coeurs, va faire un tour, vide toi la tête... j'hésite à te dire de changer de boulot et d'aller ouvrir une boulangerie au bord de la mer (... juré, c'est pas de moi, l'idée !), mais ce ne serait pas crédible. Mais quitter les habitudes, ça, ce peut être pas mal !

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Je crois que le problème vient de là:

j'ai aimé un femme

:devil

tbr, prend l'air, va te prommener, dit-lui ce que tu viens d'écrire sur le forum (rassure-moi, tu n'as quand même pas écouté ça passivement pour ensuite venir poster ici?).

Après votre histoire je ne la connais pas (et je ne veux pas la connaitre, merci), mais y'a tout un ensemble de choses qui ont fait que ta femme t'as parlé de la sorte, et toi seul peut les connaitre.

Pour ma part ça fait un peu plus de 2 ans que je suis marié et, je te rassure, des prises de tronches y'en a eu, des claquage de porte et tour dehors grognons aussi, mais c'est normal quand deux personnes à fort caractère vivent ensemble et n'ont pas forcément les même aspiration à un moment donné. Il suffit de discuter, laisser la pression tomber et on réalise qu'on est une belle paire d'idiots et c'est reparti pour un tour.

Laisser la routine s'installer, les vieilles rancunes s'installer, ruminer dans son coin un désaccord niais, c'est effectivement le meilleur moyen de laisser lentement mais surement la situation devenir bien foireuse.

Bon courage.

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+1 avec POP:

On ne connais pas ton histoire mais pour qu'après tant d'années ta chère et tendre te balance ce genre de choses, c'est qu'il y a un passif, lointain ou pas.

Vous en avez reparlé après la bagagrre, quand la pression est retombée et que l'oreiller encore humide tente de sécher? ;)

Ses mots ont peut-être dépassé ses pensées? (mais j'en sais rien moi, je vous connais pas).

Allez, vas faire un tour dehors, vide toi la tête et tiens nous au courant.

Promis on dira pas de conneries.

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Merci à vous. Sincèrement.

Que rajouter de plus, si ce n'est que la réflexion est bonne conseillère ?

Je te rassure, PoP, je n'ai pas écrit immédiatement après; ça ruminait depuis quelques temps mais c'est depuis peu que j'ai réussi à mettre le doigt (TC ?) sur ce qui me tarabustait.

En effet, et malheureusement, elle est plus du genre rancunière qui ressort les vieux remakes pourravos quand tout va bien, histoire de f*** sa m***... et qui n'affronte pas ma colère quand j'éclate. Elle fuit la confrontation, ne donne aucune raison et adopte la politique de l'autruche. Bref, je reste sans explication durant quelques jours, ces jours de tronche où je me demande ce que je fous avec une C*** pareille.

Evidemment, quand je tente un réglement "table rase", soit ça retombe sur un autre clash, soit c'est pas réglé. Et, cela tendant à se répéter un peu trop souvent - sa susceptibilité à fleur de peau ? -, je finis pas en avoir vraiment marre.

Et je pèse mes mots, c'est allé trop loin... pour moi.

Clair que sans les gosses, Adios, bye, dé-gage.

Mais, laissons le temps au temps.

Je ne vous fais pas plus de dessins à ce propos.

Merci encore. ;)

Amitiés.

/me se demande s'il va pas dormir ailleurs quelques temps.

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Mouais, je dirais que t'auras plus de réponses significatives venant de sa part que de la nôtre.

Sans mettre de côté le fait que tu fais peut-être VRAIMENT pitié :devil *

Par contre, le truc à pas faire, c'est de te forcer à rester avec elle pour les gosses. C'est pas bon, et si ça semble mieux pour maintenant ça risque d'être pire pour plus tard. Surtout si tu penses ce que tu écris.

M'enfin je suis pas psy et c'est chacun son histoire.

Bon courage en tout cas.

* désolé, trop facile; fallait pas commencer :oups

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+1 avec les zozos: pas la peine de rester avec une femme qui te hérisse pour les enfants, ils vont très mal le ressentir.

Mais es-tu sûr que c'est "fini"? est-ce qu'une menace de rupture, ça n'arrangerait pas les choses? Qu'elle comprenne la situation?

Au mieux, vous vous rabibochez, au pire, vous faites le point.

Moi, j'aime pas les histoires de couples qui finissent mal...

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En plus tu avais l'air si heureux en en parlant avant... Il faut que tu trouves une solution...

Tu as su trouvé du courage pour essayer de te faire le montage du siècle des Star Wars alors tu dois pouvoir trouver des ressources pour sauver ton couple !!

(Quoi ma comparaison est pourrie !?... et alors ?) :oups

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Oui, dur sujet que voilà...

Un truc qui peut être bien, c'est de s'asseoir à une table en définissant qlqes règles.. pas de gueulantes, pas d'assiettes à mémé qui volent, etc... et de se dire BON ! quoi qui va pas, qu'est-ce qu'il faudrait faire pour que ça aille mieux ? et que ça aille dans les 2 sens.. Déjà ça peut permettre de crever des abcès, voire des malentendus..

Après, moi je dis ça, mais je ne suis ni psy, ni de "confessions intimes"...

Bon courage, et ne vous embarquez pas dans une spirale où ce sont les mêmes arguments qui reviennent, et que ça tourne en gué-guerre de collège.

A +

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